Plan Alzheimer : la MAIA dans la politique gérontologique (3)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
15 janvier 2013

Après une première phase d’expérimentation, puis de déploiement, cent quarante-huit MAIA ont été installées. La nouvelle circulaire vise en 2013 une nouvelle phase de déploiement de cinquante MAIA supplémentaires, financées à hauteur de 8.96 millions d’euros (8 millions par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et 0.96 million d’euros par la Caisse nationale d’assurance maladie).

La MAIA de Dijon et son agglomération a tenu sa réunion stratégique inaugurale au siège de la Fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile (FEDOSAD). « La MAIA, dispositif d’harmonisation de santé publique, va permettre de mettre en lien tous les acteurs sociaux, médico-sociaux et sanitaires, et de travailler sur des outils communs », explique Pierre-Henri Daure, directeur des établissements de la FEDOSAD. « Au départ, ce dispositif s’inscrivait dans le cadre du suivi de la maladie d’Alzheimer. Sur l’appel à projets qui a été lancé en 2012, il concerne surtout une population âgée, mais avec une perte d’autonomie dans le cadre de sa vie quotidienne. Cela concerne donc toute personne âgée qui est en difficulté par rapport à des troubles psychiques, physiques, sociaux… » À long terme, il s’agit, sur le territoire d’intervention de la MAIA, de « donner une réponse cohérente et identique quel que soit l’interlocuteur ».

www.agevillagepro.com, 5 février 2013.Le Bien public, 20 décembre 2012.