Réforme de la dépendance : quel financement ? (1)
Droit des personnes malades
« Cette réforme tant de fois promise, tant de fois évoquée, a un coût, sinon elle aurait été faite depuis longtemps », a dit François Hollande : « Ça ne se fera pas en un seul jour », a-t-il prévenu, prévoyant d’étaler cet effort « sur l’ensemble du quinquennat : « Comment imaginer que nous pourrions d’un seul coup trouver les euros que nous cherchons ailleurs pour financer la dépendance ? » : « nous ne pourrons pas aller plus vite que ce que nos finances nous permettront de faire », Pour le chef de l’État, le financement reposera sur « le partage entre la solidarité nécessaire, parce que nous sommes un pays de cohésion sociale, et la responsabilité individuelle, personnelle, indispensable, parce qu’il faut qu’il y ait la participation de chacun à l’effort ». Le montant annuel des dépenses des départements pour la dépendance atteint trente-quatre milliards. Sous l’effet du vieillissement, des projections tablent sur un besoin accru de dix milliards d’euros par an dans les quinze ans, rappellent Les Échos. Le Premier ministre a installé le 28 janvier un groupe de travail entre l’État et les départements, en charge de rechercher comment dégager des « ressources pérennes et suffisantes permettant aux départements de faire face, dans un cadre maîtrisé, au financement des trois allocations individuelles de solidarité dont la loi lui confie la charge ». C’est le premier des dix engagements de l’État consignés dans la déclaration commune État-départements du 22 octobre 2012 à l’Élysée.
AFP, www.mutualite.fr, www.la-croix.com, 28 janvier 2013. Les Échos, 25 janvier 2013. Actualités sociales hebdomadaires, 29 janvier 2013. www.gouvernement.fr/.