Prévention de la perte d’autonomie : quelle politique ? (2)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
15 février 2013

La culture de la prévention « doit débuter le plus tôt possible, dès le plus jeune âge, poursuit le Premier ministre. Si les professionnels de santé sont bien sûr concernés, une mobilisation citoyenne et sociale s’avère nécessaire pour changer les représentations du vieillissement, afin de donner toute la place qui revient aux personnes âgées dans la société. C’est pourquoi il s’agit d’abord d’alerter les bons relais pour préserver la santé des seniors en emploi, et en accompagnant mieux le passage à la retraite, moment clé des parcours de vie des personnes, pour que le troisième âge devienne une troisième vie. Généraliser les sessions de préparation à la retraite apparaît nécessaire ; lutter contre l’isolement des personnes âgées, facteur déterminant de la perte d’autonomie en encourageant toutes les initiatives citoyennes en la matière et en mobilisant les services sociaux autour de cette priorité nationale ; repérer les premiers signes de la fragilité : une fatigue, une vitesse de marche ralentie, une perte de poids inexpliquée, une activité physique réduite, tels sont les premiers indices qui doivent nous alerter pour ne pas laisser s’installer un processus qui peut conduire à la dépendance. Sensibiliser le grand public et mobiliser les acteurs sociaux pour mieux repérer ces signes est donc impératif afin d’agir avant que la perte d’autonomie ne devienne irréversible ».

Le Monde, 27 février 2013.  Premier ministre. Rapports Aquino, Broussy et Pinville, en vue de la future loi d’adaptation de la société au vieillissement, 11 mars 2013.