Plan Alzheimer 2008-2012 : le rapport Ankri-van Broeckhoven (5)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
16 juin 2013

« Érigé au rang de projet présidentiel », ce plan de santé publique devait être « exemplaire », selon les rapporteurs, qui rappellent que l’animation du plan et la coordination des ministères, agences et acteurs de terrain ont été confiées à une équipe restreinte, pilotée par une inspectrice des finances, Florence Lustman. Si elle était « souvent ressentie comme contraignante pour les pilotes et les agences régionales de santé (ARS), cette « gouvernance centralisée » a aussi été perçue comme « stimulante, voire structurante ». Pour l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), le mode de pilotage choisi a « largement mis le plan à l’abri des inévitables inerties et lenteurs auxquelles ce type de démarche peut se heurter ». Les rapporteurs ajoutent que la mission de pilotage « a dû et su évoluer, à partir de la mi-plan, vers une méthode plus à l’écoute des réalités de terrain », notamment à travers les remontées de mise en œuvre relevée par les « référents Alzheimer », « bras séculiers du plan sur le terrain ».

APM, 27 juin 2013.