Comportements de couverture face au risque dépendance

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
27 octobre 2012

Les individus anticipent-ils et évaluent-ils le risque d’être un jour dépendant ? Adoptent-ils spontanément des comportements de couverture spécifiques face au risque financier associé ? Est-il possible de prévenir les coûts financiers associés à l’entrée en dépendance en généralisant une couverture assurantielle privée ? Ces questionnements sont à l’origine d’un projet de recherche porté par la Fondation Médéric Alzheimer, en partenariat avec Luc Arrondel et André Masson, chercheurs à l’École d’économie de Paris, visant à étudier les comportements de couverture individuels et familiaux adoptés face au risque d’avoir besoin d’aide dans la réalisation des activités de la vie quotidienne. À ce jour, faute de données d’enquête, très peu d’études empiriques permettent de tester ces différents mécanismes limitant la demande de couverture. Les premiers résultats montrent que la « myopie » des agents semble un élément déterminant pour expliquer l’absence de couverture, puisque près de quatre individus sur dix déclarent ne pas envisager le risque d’être un jour dépendant. Avoir dans son entourage une personne âgée dépendante tend cependant à réduire cette myopie, signe que le manque d’information est un frein majeur à l’adoption d’un comportement de couverture. Une première publication est prévue en fin d’année 2012.

CNAV. Newsletter Recherche sur le vieillissement. Juin 2012.