Fin de vie : qu’en pense l’Ordre des médecins ? (3)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 janvier 2013

Pour le CNOM, « la fin de la vie d’une personne dans ces situations implique profondément le corps médical selon les principes éthiques de bienfaisance et d’humanité. Le CNOM propose de promouvoir une meilleure connaissance de la loi Leonetti et « apportera sa contribution au débat sociétal quant à l’euthanasie délibérée et au suicide assisté ». Concernant les directives anticipées et la personne de confiance, l’Ordre indique que les dispositions de la loi du 22 avril 2005 restent mal connues du public : « Il convient qu’une campagne d’information soit faite. Les médecins doivent y participer. Il faudrait que les directives anticipées puissent être non seulement évoquées par le patient lui-même avec les médecins amenés à le prendre en charge, mais qu’elles soient également répertoriées dans un registre national ou sur un support accessible aux soignants membres de l’équipe de soins. Conformément aux dispositions du code de la santé publique, ces directives peuvent être modifiées à tout moment par la personne concernée. Les médecins et les membres de l’équipe de soins qui concourent à la prise en charge du malade doivent prendre en compte les directives anticipées et l’avis de la personne de confiance, qui traduisent, dans sa liberté, les dernières volontés conscientes du patient. Ces directives ne peuvent cependant pas avoir le caractère d’une injonction ».

Ordre national des Médecins.  Fin de vie, « assistance à mourir », 8 février 2013. www.conseil-national.medecin.fr/article/fin-de-vie-1303, Le Monde, Libération, 14 février 2013.