Chine : quelle recherche sur les aidants ? (2)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
À Hong-Kong, Sheung-Tak Cheng et ses collègues, du département des études psychologiques de l’Institut de l’éducation, montrent, dans une étude portant sur cent quarante-deux aidants de personnes atteintes de maladie d’Alzheimer, que chaque aidant dispose en moyenne d’un réseau de 4.4 personnes. Plus le réseau est étendu, plus la satisfaction apportée par le réseau est grande. Les échanges négatifs sont associés à un fardeau et un épuisement plus élevés. De façon inattendue, les conjoints et les enfants aidants excluent de nombreux proches de leurs réseaux. Les aidants ne se déclarant pas en bonne santé et confrontés à des troubles du comportement de la personne malade sont moins satisfaits du soutien et déclarent moins d’aspects positifs de l’aide. Pour les auteurs, « sous l’influence du collectivisme, les individus peuvent prendre sur leurs épaules les responsabilités du bien-être collectif de la famille, finir par s’isoler, et être déçus des attentes d’un soutien familial qui n’arrive pas quand il le faut, au point de rompre les liens avec leurs proches ».
Cheng ST et al. The Social Networks of Hong Kong Chinese Family Caregivers of Alzheimer’s Disease: Correlates With Positive Gains and Burden. Gerontologist, 31 janvier 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23371974.