Personnes sans domicile vieillissantes (2)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 avril 2013

Faute de réponses adaptées et confrontées à un « no-man’s land administratif », plusieurs associations ont créé des structures d’hébergement spécifiques. « L’arrivée en maison de retraite, mixte ou non socialement, requiert un temps d’adaptation. « En arrivant chez nous, les personnes vivent une nouvelle rupture », confirme Olivier Quenette, directeur de l’EHPAD Saint-Barthélémy à Marseille (Fondation Saint-Jean-de-Dieu), qui dispose notamment d’une unité spécifique de cinquante-quatre lits pour des personnes atteintes de maladies neurodégénératives et une de trente-quatre lits pour des personnes anciennement sans domicile fixe  : »il faut se réapproprier des règles de vie en collectivité et accepter de faire confiance aux soignants, car dans la rue, on se protège. « Individuellement, on peut accueillir des personnes issues de l’exclusion dans les maisons de retraite. Mais à petite dose et dans des structures assez ouvertes », estime Claude Jarry, président de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements pour personnes âgées (FNADEPA).

Actualités sociales hebdomadaires, 12 avril 2013.