Directives anticipées : quand elles sont en contradiction avec les intérêts de la personne malade

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 mai 2013

« Le développement des directives anticipées a rendu la décision par un tiers à la fois plus facile et plus difficile », écrivent Alexandre Smith et ses collègues, de l’École de médecine de l’Université de Californie à San Francisco. Souvent, ces documents aident à la prise de décision pour des personnes ayant perdu leur capacité. Mais dans certains cas, ces directives entrent en conflit avec ce que les médecins ou les tiers considèrent comme les “meilleurs intérêts” de la personne malade. Les auteurs proposent cinq questions pour dénouer les dilemmes : « 1/ la situation clinique est-elle une urgence ? 2/ dans la perspective des valeurs et des buts poursuivis par les personnes malades, quelle est la probabilité que les bénéfices de l’intervention soient supérieurs au fardeau supporté ? 3/ La directive anticipée est-elle adaptée à la situation ? 4/ Quellle est la marge de manœuvre accordée par la personne malade pour passer outre aux directives anticipées ? 5/ Le tiers représente-t-il vraiment les meilleurs intérêts de la personne ? 

Smith AK et al. When Previously Expressed Wishes Conflict With Best Interests. JAMA Intern Med, 27 mai 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23712743.