Fin de vie : le Comité national consultatif d’éthique divisé (1)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
François Hollande avait demandé au Conseil national consultatif d’éthique (CCNE) de répondre à trois questions : comment et dans quelles conditions recueillir et appliquer des directives anticipées émises par une personne en pleine santé ou à l’annonce d’une maladie grave, concernant la fin de sa vie ? Comment prendre en compte la dignité d’un patient dont les traitements ont été interrompus à la suite d’une décision prise à la demande de la personne ou de sa famille ou par les soignants ? Selon quelles modalités permettre à un malade conscient et autonome, atteint d’une maladie grave et incurable, d’être accompagné et assisté dans sa volonté de mettre lui-même un terme à sa vie ? Attendu depuis plusieurs mois, l’avis du CCNE a enfin été rendu public. François Hollande a rappelé son intention de légiférer sur la fin de vie, en annonçant le 1er juillet : « il y aura, sans doute à la fin de l’année, un projet de loi » qui « complétera, améliorera la loi Leonetti ». Cette loi de 2005 écarte toute aide active à mourir pour privilégier le « laisser mourir » et l’accompagnement.
Actualités sociales hebdomadaires, Le Monde, 2 juillet 2013. La Croix, 1er juillet 2013. Comité national consultatif d’éthique, avis n°121 : Fin de vie, autonomie de la personne, volonté de mourir. 1er juillet 2013.
www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/publications/avis_121_0.pdf(texte intégral).