Les nouveaux biomarqueurs sont-ils dangereux ?

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Date de rédaction :
16 avril 2012

Pour Harald Hampel et David Prvulovic, du département de psychiatrie, médecine psychosomatique et psychothérapie de l’Université de Francfort (Allemagne), l’introduction récente de nouveaux critères diagnostiques, le développement et la validation de biomarqueurs prédictifs de la maladie d’Alzheimer permettent d’enrichir les populations des études, réduire la variance et améliorer la puissance statistique des essais tout en promettant d’en réduire les coûts. Mais les ponctions lombaires ou l’utilisation de traceurs radioactifs en imagerie pourraient affecter négativement le maintien des patients dans les essais cliniques. Les autorités réglementaires sont généralement en faveur de l’utilisation des biomarqueurs dans les essais, mais les résultats d’études utilisant des biomarqueurs pour la sélection des patients pourront-ils être généralisés ? s’interrogent les auteurs. 

Hampel H et Prvulovic D. Are biomarkers harmful to recruitment and retention in Alzheimer’s disease clinical trials? An international perspective. J Nutr Health Aging. 2012; 16(4):346-348. Mai 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22499455. Prvulovic D et Hampel H. Ethical considerations of biomarker use in neurodegenerative diseases–a case study of Alzheimer’s disease. Prog Neurobiol 2011 ; 95(4): 517-519. Décembre 2011. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22137044.