Désinhibition

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Date de rédaction :
27 octobre 2012

Catherine Thomas-Antérion neurologue, responsable de l’unité de neuropsychologie du CHU de Bellevue à Saint Etienne, explique : « la dégénérescence progressive des cellules cérébrales entraîne des troubles comportementaux tels que l’apathie et le repli sur soi, avec une augmentation des besoins de protection, d’affection et de tendresse. On constate aussi des symptômes de régression, où la personne malade adopte un comportement infantile. Dans certains cas, beaucoup plus rares, ces troubles s’apparentent à de l’agitation, de la confusion. Les instincts se libèrent dans le langage mais aussi dans les actes (demande accrue de rapports sexuels, comportements masturbatoires…), notamment dans les dégénérescences fronto-temporales. Mais, insiste-t-elle, « chaque personne malade est unique, l’intensité et la nature des troubles sont donc différents d’un individu à l’autre ».