Environnement : les perturbateurs endocriniens

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Date de rédaction :
15 février 2013

Un rapport conjoint de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE) souligne le rôle possible des agents chimiques perturbateurs endocriniens présents dans l’environnement comme cause possible de plusieurs maladies du système nerveux, notamment la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité. « Les perturbateurs endocriniens chimiques peuvent entrer dans l’environnement principalement par le biais des effluents industriels et urbains, le ruissellement des terres agricoles et l’incinération et le rejet des déchets. L’être humain peut y être exposé lors de l’ingestion de nourriture, de poussière et d’eau ou de l’inhalation de gaz et de particules présents dans l’air, ainsi que par contact cutané », soulignent les auteurs, qui évoquent une menace mondiale qui doit être résolue », et qui pourrait être « largement sous-estimée ». Le rapport recommande d’approfondir les recherches afin de bien comprendre les liens qui existent entre ces perturbateurs endocriniens chimiques et les troubles observés, les connaissances étant encore « lacunaires ».

Reuters, Les Echos, 19 février 2013. Bergman Å et al (coord.). State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals 2012. Summary for Decision-Makers.  World Health Organization/United Nations Environment Programme. Inter-Organisation Programme for the Sound Management of Chemicals. 2013.

http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/78102/1/WHO_HSE_PHE_IHE_2013.1_eng.pdf (texte intégral).