Longévité familiale : un facteur de protection ?
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Une étude multicentrique, menée par Stephanie Cosentino, du centre médical de l’Université Columbia (New York, Etats-Unis), auprès de mille neuf cents personnes âgées aux Etats-Unis et au Danemark (Long Life Family Study) suggère que le déficit cognitif survient plus tardivement chez les personnes dont les parents ont une longévité exceptionnelle, le risque étant réduit de 40%.
La longévité est associée à la taille des télomères, les extrémités des chromosomes qui raccourcissent à chaque division cellulaire. Une étude menée par des chercheurs de l’Université chinoise de Hong-Kong (Ma SL et al), auprès de mille hommes âgés de soixante-cinq ans et plus, montrent une association significative entre des télomères longs et la performance à deux tests cognitifs, le rappel espacé et la fluence verbale. Les auteurs suggèrent que la taille des télomères pourrait constituer un marqueur biologique du déclin cognitif.
Cosentino S et al. Reduced Prevalence of Cognitive Impairment in Families With Exceptional Longevity. JAMA Neurol, 6 mai 2013. Reuters, Health Day, 6 mai 2013.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23649824. Ma SL et al. Telomere length and cognitive function in southern Chinese community-dwelling male elders. Age Ageing, 21 mars 2013. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23519133.