« Nous ne soignons pas une maladie mais une personne dans sa globalité »

Recherche

Date de rédaction :
11 septembre 2013

« L’hospitalisation ne doit pas être à l’origine de la dépendance ou alors c’est le résultat d’une équipe soignante insuffisamment formée à la prévention de la perte de l’autonomie, (…) l’expertise gériatrique n’ayant de sens que si elle est complétée par une expertise gérontologique et si on a la chance de bénéficier d’une équipe pluridisciplinaire », explique le Dr Jean-Pierre Aquino, directeur médical de la Clinique de la Porte verte à Versailles (Yvelines) et conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer. « Avant toute chose, nous ne soignons pas une maladie mais une personne dans sa globalité, c’est-à-dire en prenant en compte son aspect médical, social, environnemental, familial et juridique », poursuit-il. À cela doit s’ajouter la compréhension du patient, l’évaluation de son projet de vie ainsi que l’analyse de ses polypathologies. « 31% de nos patients retournent à domicile après un court séjour ainsi que deux sur trois de ceux pris en charge en soins de suite et de réadaptation (SSR) ».  

Hospimédia, 20 août 2013.