Alzheimer, mon amour, de La Pluie d’oiseaux (2)
Société inclusive
La compagnie La Pluie d’oiseaux explique : « dans un monde qui parait de plus en plus ‘communiquant’ et de moins en moins solidaire, il nous a paru essentiel de nous arrêter sur cette histoire, cette tragédie profondément humaine. Essentiel de donner à voir, à entendre ce récit d’amour et d’humanité. Afin d’intégrer la maladie, les malades et leur entourage (proche, aidant, accompagnant) à la vie courante. Non plus les reléguer dans un ” ça n’arrive qu’aux autres”, dans un monde à part, en dehors de la “normalité”. Le malade est-il déjà perdu dès l’annonce de la maladie, ou est-il un autre en devenir ? Un autre qui se met à parler un langage inconnu, à communiquer non plus oralement mais avec d’autres sens – voire avec un nouveau sens. Un autre qui se perd pour nous mais qui reste un individu. Perte d’autonomie, perte de liberté individuelle, perte de vie sociale. Cependant, il reste un être humain à part entière, qui évolue. Dans le même temps évolue l’”aidant”, le “proche”. Evolution qu’il faut accompagner. Que la société se doit d’accompagner. Il y va du respect de la dignité humaine. »