Clinique de la perte de soi - la maladie d’Alzheimer, coordonné par Éric Kiledjian (3)

Société inclusive

Date de rédaction :
12 juillet 2014

Dans un article intitulé « Je parais ne plus penser, pourtant je suis », la psychologue clinicienne Sylviane Aguiléra, du réseau de santé ville-hôpital Visage et ses collègues du centre hospitalier de Vienne (Isère), analysent le rôle du psychologue face à la menace identitaire de la personne âgée : « avec les défaillances cognitives de plus en plus importantes, les troubles associés du comportement et les troubles moteurs vont faire du malade un être passif. Comment l’individu qui n’est plus en capacité de se raconter à travers le fil historique de sa vie est-il toujours une personne ? Au stade terminal de la maladie, la désintégration de l’identité est quasi-totale. Le lien avec autrui n’est plus verbal mais nécessite des modes de communication plus archaïques qui permettent d’entrer en contact avec la vie psychique de la personne. »

Aguiléra S et al. « Je parais ne plus penser, pourtant je suis » : le rôle du psychologue face à la menace identitaire du sujet âgé. Jusqu’à la mort, accompagner la vie 2014 ; 117 : 35-47.www.jalmalv.fr/do.php?n=Revue-de-la-federation-num.Annee-2014-revue-117-sommaire, juin 2014.