Still Alice, de Richard Glatzer et de Wash Westmoreland (2)
Société inclusive
Au Festival du Film de Toronto 2014, Julianne Moore a déclaré : « C’est profondément troublant. Nous tentons tous d’éviter de contempler notre propre mortalité. C’est toutefois quelque chose que tous ceux qui sont aux prises avec une maladie ne peuvent éviter de faire, parce qu’ils perdent graduellement une partie d’eux-mêmes, a-t-elle expliqué. Mais je crois que la question que pose le film est : “Quelle partie de vous-même est essentielle? Si vous perdez votre cognition, vous perdez votre intellect et votre capacité de communiquer, que reste-t-il ?” Quand les choses qui nous définissent disparaissent, qu’est-ce qui devient essentiel ? Où est la personne dans tout ça ? » Tim Robey, du quotidien britannique The Telegraph, écrit : « au-delà de la perte de la mémoire, c’est un film dont les mots sont le sujet : leur sens et leur fonction, tout ce qu’ils abandonnent, impuissants, dans les rebellions du cerveau ». Le film est adapté du roman Still Alice de Lisa Genova. Les droits ont été achetés par Sony dès la première du festival. Le co-réalisateur du film, Richard Glatzer est atteint de sclérose latérale amyotrophique. Il a perdu le contrôle de sa voix. Il a réalisé Still Alice avec grande difficulté, en parlant à l’aide d’une tablette.
www.lapresse.ca/cinema/festivals-de-cinema/festival-de-toronto/201409/11/01-4799313-julianne-moore-troublee-par-son-personnage-atteint-dalzheimer.php, http://blogs.indiewire.com/theplaylist/tiff-review-still-alice-starring-julianne-moore-kristen-stewart-alec-baldwin-kate-bosworth-20140910, http://variety.com, 11 septembre 2014.