Auto-défense, espoir et gribouillage (2)

Société inclusive

Date de rédaction :
29 août 2014

Qu’en pensent les personnes malades ? « Quand on a une démence, on se bat tout le temps contre soi-même, c’est un travail difficile. On lutte tout le temps pour être ce que l’on appelle “normal”, mais venir ici, c’est sûr et relaxant. Je peux être moi-même ici parce que je ne m’inquiète pas de faire une erreur », dit l’une d’elles. « Je pense que je suis venue très souvent depuis qu’on me l’a dit pour la première fois [que j’étais atteinte de démence], et c’est vraiment différent de venir ici et d’être soutenu par des personnes comme vous » confie une autre personne malade à sa conseillère. Être ici m’a rendu ma confiance. Au début, je ne voulais rien savoir sur la démence, mais voir toutes ces personnes différentes qui l’ont aussi me réconforte. » Une troisième : « Ce dont nous avons besoin est une meilleure sensibilisation à la maladie. Mon père l’a eue à environ soixante-dix ans, et nous pensions tous qu’il était idiot (daft) parce que nous ne savions pas ce qui se passait. Depuis cette époque, on a avancé, mais il faut en faire encore plus pour que davantage de gens comprennent ce que c’est que de vivre avec la maladie, et comment ils peuvent apporter de l’aide. »

J Dementia Care, septembre-octobre 2014.