Plan Alzheimer 2008-2012 : dispositifs d’accueil des personnes malades
Droit des personnes malades
Une étude de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a analysé l’activité en 2012 des accueils de jour, des structures d’hébergement temporaire, des pôles d’activité et de soins adaptés (PASA), des unités d’hébergement renforcées (UHR) et des équipes spécialisées Alzheimer (ESA). « Pour la plupart des indicateurs, on note une certaine stabilité de ceux-ci ou des évolutions qui vont dans le sens d’une meilleure adéquation des activités aux objectifs qui leur sont fixés » note l’étude. Une part importante des PASA, UHR et ESA a ouvert en 2012, et ces dispositifs montent en charge. Les accueils de jour ont reçu en moyenne, en 2012, vingt-quatre personnes âgées différentes par an, pendant quarante-cinq jours chacune, tandis que les partenariats se développent, en particulier avec les CLIC (centres locaux d’information gérontologique) et les réseaux gérontologiques, ainsi qu’une activité en direction des aidants familiaux. Les structures d’hébergement temporaire répondent, pour leur part, à leurs missions principales : offrir un répit aux aidants durant les périodes de vacances, majoritairement, et aussi préparer l’entrée en établissement d’hébergement permanent ; elles ont reçu, en moyenne en 2012, dix-neuf personnes âgées différentes, chacune y ayant fait entre un et deux séjours dans l’année, pour une durée totale moyenne de trente-cinq jours. Les équipes spécialisées Alzheimer ont accompagné en moyenne 43.6 patients en 2012, avec une durée de prise en charge moyenne de 13.7 semaines ; dans la majorité des cas, les malades font appel à une telle équipe sur prescription de leur médecin généraliste (60.5%) ou de consultations mémoire hospitalières (31.5 %). Les PASA ont reçu trente personnes différentes en moyenne, avec 13.1 sorties définitives sur l’année ; ces pôles proposent en quasi-totalité des ateliers de stimulation cognitive ou de la mémoire dans le cadre de l’accompagnement des résidents, qui présentent des troubles du comportement de niveau modéré, conformément aux critères d’orientation et d’admission. Plus de la moitié du personnel de ces structures est composée d’assistants de soins en gérontologie. Les UHR, enfin, ont pris en charge, en 2012, 20.1 personnes souffrant de troubles sévères et perturbateurs du comportement en moyenne, les principaux motifs de sortie étant la perte d’autonomie motrice (29.7%) et la réduction des troubles (19.7%). Dans près de 94% des cas, en outre, les UHR déclarent avoir mis en place un partenariat, le plus souvent avec une filière gériatrique ou une consultation mémoire.
Ministère des Affaires sociales et de la santé-CNSA. Analyse statistique des données issues des rapports d’activité des établissements et services médicosociaux. Année 2012. Septembre 2013. www.cnsa.fr/IMG/pdf/Rapport_Alzheimer_activite_2012.pdf(texte intégral).