Plan national Maladies neurodégénératives 2014-2019 : réactions (2)
Droit des personnes malades
« Élargi à davantage de pathologies, ce plan couvrant la période 2014-2019, est censé « impulser une nouvelle dynamique » sur la prise en charge des patients, leur qualité de vie et la recherche de traitements. Mais il manque d’objectifs chiffrés », écrit Anne-Aël Durand, du Monde. Si la plupart des mesures présentées restent générales, quelques objectifs chiffrés sont détaillés dans le plan : au niveau du soin, la mise en place de 24 centres experts pour la sclérose en plaques et 25 centres spécialisés Parkinson, à l’image des 28 centres mémoire d’Alzheimer ; 100 nouveaux dispositifs MAIA (réseau de partenaires pour les soins et l’accompagnement) pour compléter les 250 déjà mis en place ; pour l’accompagnement à domicile, 74 nouvelles équipes spécialisées Alzheimer viendront s’ajouter aux quelque 450 existantes ; 65 nouvelles plateformes d’accompagnement et de répit pour les aidants et familles de malades ; la poursuite des objectifs du précédent plan : 1 600 places adaptées dans les maisons de retraite (aujourd’hui 1 135 sont installées), 25 000 places en pôles d’accompagnement et de soins adaptés (12 500 déjà mises en place), 5 600 places d’hébergement temporaire (3 100 actuellement). Cependant, ajoute Anne-Aël Durand, à aucun moment, le gouvernement ne précise quel budget sera alloué au plan ni d’où proviendra son financement. Un manque inquiétant, alors que le précédent avait affiché une ambitieuse enveloppe de 1.6 milliard d’euros, dont seulement 64 % avaient été dépensés en 2013. »
Le Monde, 18 novembre 2014.