Prêts viagers : la mauvaise réputation

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
15 octobre 2013

Le viager représente à peine 1% des transactions immobilières en France. Selon André Masson, directeur de recherches à l’École d’économie de Paris et membre de la chaine « Transitions démographiques, transitions économiques » à l’Université Paris-Dauphine, « le viager traine une mauvaise réputation : cette formule est rejetée par une partie de la population, car elle est porteuse d’une « double peine » psychologiquement insupportable en cas de décès prématuré, et car elle est considérée comme injuste envers les héritiers. Pour que ces transactions se multiplient et que l’offre encore timide des professionnels s’étoffe, l’État doit redresser l’image désuète de ce produit, qui permet une transmission précoce du patrimoine, et engager des actions ciblées. L’initiative de la Caisse des dépôts est une avancée. » Pour l’économiste, « les professionnels de l’investissement pourraient rendre ce marché plus fluide. Ils vont tenter de neutraliser le risque de longévité de l’occupant en se dotant d’un portefeuille varié composé de plusieurs biens. »

Le Figaro, 18 octobre 2013.