Vivre en établissement d’hébergement

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
19 novembre 2013

« L’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées (EHPA) intervient généralement le plus tard possible, au moment où l’état de santé ou l’âge peuvent le justifier », écrit Rémy Marquier, de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui publie une enquête menée auprès des résidents des EHPA en 2007. « Le choix de l’établissement est d’abord motivé par sa situation géographique et sa réputation, pour la personne âgée comme pour ses proches. Avoir été bien préparé à l’entrée en établissement et être rapidement entouré sont un gage de bien-être futur pour les résidents. 86 % des résidents en maison de retraite et EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) depuis plus de six mois déclarent y vivre très bien ou plutôt bien. Au-delà du fonctionnement classique des établissements, la plupart des maisons de retraite et EHPAD, des unités de soins de longue durée (USLD) ont également développé des protocoles spécifiques de suivi de certains événements (chutes, escarres, dénutrition…). Hormis en USLD, la majorité des résidents disposent d’une chambre individuelle et peuvent y apporter du mobilier personnel. Concernant leurs relations sociales, la majorité des personnes âgées reçoivent des visites de leurs proches, peuvent téléphoner librement, nouent des relations avec d’autres résidents. Le moment des repas est aussi particulièrement attendu. En revanche, le fait de ne pouvoir sortir ou sortir plus souvent est une des principales sources d’insatisfaction exprimée. »

Marquier R. Vivre en établissement d’hébergement pour personnes âgées à la fin des années 2000. DREES. Dossiers Solidarité santé 2013 ; 47. Octobre 2013. www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/article47.pdf (texte intégral).