L’intervention à domicile : une révolution silencieuse (2)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Si l’on tente de resituer les services à domicile dans les grandes évolutions du secteur, on peut rattacher la force de ce mouvement à plusieurs autres, dont le développement de l’ambulatoire et le temps partiel », poursuit David Causse. « Cette profonde mutation peut s’exprimer comme la fin du “modèle du pyjama”, vêtement qui auparavant symbolisait la synonymie entre soin ou accompagnement à la perte d’autonomie d’une part, et hospitalisation ou hébergement d’autre part. Culturellement, chacun sent bien que la tenue de nuit n’est pas sans implications quant aux liens avec les professionnels : une relation forte de dépendance vis-à-vis de celui qui “porte l’habit”. L’intervention à domicile inverse radicalement cette situation : le bénéficiaire est chez lui. C’est lui qui « accueille » et non le professionnel : une différence de taille qui place les services à domicile dans une profonde modernité culturelle et sociétale. »
Direction(s), janvier 2014.