Maladie d’Alzheimer : un facteur de complexité supplémentaire en fin de vie

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
21 décembre 2013

« La maladie d’Alzheimer (et les maladies apparentées) constitue bien souvent un facteur supplémentaire de complexité pour les soignants qui interviennent pour accompagner la fin de vie des personnes âgées à domicile. La présence de troubles cognitifs rend en effet la prise de décision, le soulagement de la douleur ou encore la prise en compte des souffrances psychologiques plus complexes », rappelle l’Observatoire national de la fin de vie. « Or une étude menée par la Fondation Méderic Alzheimer en 2012 montre que 86% des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) assurent l’accompagnement de la fin de vie, y compris lorsque les personnes sont atteintes de troubles cognitifs. Dans le deux tiers des cas, les SSIAD s’adjoignent les compétences d’une « équipe ressource » en soins palliatifs pour mettre en place ce type d’accompagnement : il peut s’agir d’une équipe mobile de soins palliatifs, mais aussi d’un réseau de santé spécialisé (en particulier en Ile-de-France). En revanche, l’articulation avec les structures d’hospitalisation à domicile (HAD) semble moins fréquente (40% des cas).

Castel-Tallet MA (coord.). Soins infirmiers à domicile et maladie d’Alzheimer. La Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer n°26, mars 2013. www.fondation-mederic-alzheimer.org/(texte intégral).

Observatoire national de la fin de vie. Fin de vie des personnes âgées. Sept parcours ordinaires pour mieux comprendre les enjeux de la fin de vie en France. Rapport 2013. 21 janvier 2014.

https://sites.google.com/site/observatoirenationalfindevie/publications/rapport/rapport-2013(texte intégral).