Aides à domicile : les assistantes de soins en gérontologie

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 février 2014

Depuis l’âge de dix-huit ans, Evelyne Lamour exerce le métier d’aide-soignante. Il y a trois ans, elle a suivi une formation d’assistante de soins en gérontologie (ASG). Grâce à ces nouvelles compétences, elle a intégré l’équipe spécialisée Alzheimer au sein du service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). Elle intervient l’après-midi auprès des bénéficiaires à un stade précoce de la maladie dans le cadre d’un programme d’accompagnement et de réhabilitation, entièrement pris en charge par l’assurance maladie, durant quinze séances réparties sur trois mois.  « Je propose des activités de stimulation cognitive et sensorielle », explique-t-elle. Ces bénéficiaires ont encore la possibilité d’accomplir certaines activités. Cela peut être cuisiner, faire de la gymnastique, de la relaxation, se promener… Je m’adapte à l’environnement et à l’état de santé de la personne. Il ne faut pas les infantiliser, ni les mettre en échec, au contraire, il faut les encourager en leur disant “ça reviendra”. Petit à petit, ils prennent confiance. » L’ASG explique également que la première et la dernière séances sont toujours un peu plus difficiles, pour des raisons différentes : « la première fois que je vais au domicile d’un bénéficiaire, je suis accompagnée de l’infirmier coordinateur ou de l’ergothérapeute qui eux ont déjà vu la personne. Cette première séance est toujours un peu difficile, car on ne sait pas vraiment ce qu’on va faire, on ne connaît pas encore la personne et elle ne nous connaît pas non plus. C’est une découverte pour les deux. La dernière séance est aussi plus délicate, parce que justement c’est la dernière et que la personne aimerait bien continuer. »

Doc’Alzheimer, janvier-mars 2014.