Médecins coordonnateurs

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 février 2014

En 2014, le profil type du médecin coordonnateur est celui d’un homme d’un peu moins de cinquante ans, ancien médecin généraliste devenu gériatre et manager. « Dix ans pour faire naître un métier, c’est rapide », estime Nathalie Maubourguet, présidente de la FFAMCO (Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en EHPAD). Quelles évolutions du métier ? Selon elle, « il n’est pas tant nécessaire aujourd’hui d’élargir les fonctions de médecin coordonnateur (à la prescription notamment) que d’étendre ce nouveau métier à d’autres secteurs : services de soins infirmiers à domicile, hospitalisation à domicile et structures d’accueil du handicap. » Visite de préadmission, projet de vie… Comment le médecin coordonnateur s’inscrira-t-il dans la nouvelle politique de prévention ? Jean-Pierre Aquino, conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer et président du comité Avancée en âge, estime que « les médecins coordonnateurs font de la prévention, mais cet acte intellectuel manque de valorisation » économique. Selon lui l’outil Pathos, un logiciel de l’assurance maladie destiné à évaluer la charge en soins en établissement, devrait intégrer différentes actions de prévention. Il évoque également la possibilité d’intégrer un bilan bucco-dentaire au préalable de chaque admission.

Le Journal du médecin coordonnateur, janvier 2014.