Accueils de jour : la spécificité des accueils de jour autonomes

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 février 2014

Alain Koskas est président du conseil scientifique de la FIAPA (Fédération internationale des associations de personnes âgées) et à l’origine du premier accueil de jour parisien associatif en 2000. Quel regard porte-t-il sur les accueils de jour aujourd’hui ? « Nous voyons beaucoup d’accueils de jour qui sont rattachés à des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Or, il est très important de garder la spécificité de l’accueil de jour autonome : l’accueil de jour doit être dédié totalement au maintien à domicile, au répit pour les personnes âgées et les aidants afin de leur permettre de regagner de l’autonomie et des capacités tant cognitives que citoyennes à travers un développement du lien social et grâce à l’expression et à la stimulation. Le droit de choisir, le droit au consentement, le droit à la dépendance et à la perte même temporaire d’autonomie, sont autant de concepts qui constituent la colonne vertébrale du dispositif, comme le droit reconnu à se plaindre, à être entendu et soutenu. »

Doc’Alzheimer, janvier-mars 2014.