Accepter ou refuser une proposition d’aide

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
29 août 2014

Accepter ou refuser une proposition d’aide ne consiste pas seulement à répondre à un besoin spécifique ou à déléguer un pouvoir sur soi qu’on ne serait plus à même d’exercer, explique Judith Mollard, chef de projet Missions sociales à l’association France Alzheimer. C’est aussi exprimer une forme d’acceptation ou de refus de son état, la réalité même d’un besoin et d’un mode de relation interdépendante. Accepter, ce n’est donc pas s’en remettre sans conditions à l’autorité d’un autre. De même, refuser ce n’est pas rejeter mais mettre en cause l’inadaptation des solutions proposées, inacceptables en l’état. Ce sont toutes ces dimensions objectives et subjectives qu’il s’agit de prendre en compte dans l’approche négociée d’une proposition d’aide.