Pour une écoute partagée et étayante

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
29 août 2014

« Qui peut mieux que la personne elle-même, exprimer ce qu’elle ressent, ses doutes, ses craintes quant à l’évolution et lors de la maladie ? », s’interroge Pascale Gérardin, psychologue au centre mémoire de ressources et de recherche du CHU de Nancy.  « Dans cette expression intime s’évalue aussi la hiérarchie de ce qui lui importe, vraiment, concernant sa prise en soin par autrui. L’écoute de la personne, de son élaboration comme mode d’appropriation de la maladie constitue un témoin sensible de sa temporalité et de sa singularité. Dans cette voie du connu vers l’inconnu de la maladie, cette écoute dépasse une simple précaution de principe. Toute à la fois, dans une intersubjectivité, elle détermine le processus de soin et engage le malade et le soignant dans le parcours possible, d’une écoute partagée et étayante. »