RECHERCHES MEDICALES - presse internationale (1/2)
Une nouvelle technique de scanner, la Positronen-Emissionstomographie (PET), développée par l’équipe américaine de la chercheuse Lisa Mosconi à l’Université de New York, permet de déceler les prémisses de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau jusqu’à neuf ans avant les premiers symptômes. Ces clichés permettent de voir de légères modifications au niveau de l’hippocampe six fois sur sept.
Cette méthode, présentée lors d’un congrès à Washington en juin dernier devrait permettre de tester précocement les familles dont un membre est atteint de la maladie d’Alzheimer, et d’intervenir en amont par des médicaments et des modifications du mode de vie.
Stern, www.stern.de, 21 juin 2005
Une équipe internationale de chercheurs dirigée par le Dr Harald Hampel du Alzheimer Memorial Center Ludwig-Mawimilian de Munich a mis au point un marqueur biologique qui offre de grands espoirs dans l’élaboration d’un diagnostic très précoce de la maladie d’Alzheimer. L’étude, publiée dans le mensuel Archives of Neurology, porte sur la variation des niveaux de p-tau 231 (protéine tau et acide aminé 231). Ces variations, mesurées grâce aux IRM permettraient de prévoir la progression de la maladie chez un patient. Cette recherche a été organisée avec Applied NeuroSolutions, une entreprise spécialisée dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer.
Medical News Today, www.medicalnewstoday.com, 26 mai 2005
Une équipe d’un laboratoire de Floride, dirigée par le Professeur Dennis Steindler, a pu observer la croissance de cellules souches de souris cobayes. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
The Register, www.theregister.co.uk, 14 juin 2005
Le Centre Médical de Recherche sur la maladie d’Alzheimer de l’Université de Pittsburgh étudie le cas d’une famille touchée par une forme rare de la maladie, la forme héréditaire autosomique dominant (HAD). La majorité des membres de cette même famille meurent avant soixante ans des suites de la maladie d’Alzheimer.
USA Today, www.usatoday.com, 6 juin 2005
Les personnes qui effectuent des tests génétiques pour mesurer le risque de développer ultérieurement la maladie d’Alzheimer ne subissent pas d’effets psychologiques négatifs, même si les tests révèlent un risque important, selon une étude menée auprès de cent soixante deux adultes par l’école de médecine de l’Université de Boston. Cette étude a été présentée au cours de la Conférence internationale sur la Prévention de la maladie d’Alzheimer de l’Alzheimer Association tenue à Washington DC le 19 juin 2005.
Forbes, www.forbes.com, 20 juin 2005