Les maladies apparentées

Bien que leurs symptômes soient proches de la maladie d’Alzheimer, les maladies apparentées sont des maladies distinctes, qui possèdent leurs propres caractéristiques. L’ensemble de leurs signes cliniques, leurs modalités de diagnostic et leurs traitements en font des maladies spécifiques.
Le lien entre la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées
Les maladies apparentées ont comme point commun avec la maladie d’Alzheimer d’avoir dans leur évolution clinique l’apparition d’une démence ou syndrome démentiel.
Un syndrome démentiel comprend selon le système de classification DSM-5 :
- une altération de la mémoire (altération de la capacité à apprendre des informations nouvelles ou à se rappeler les informations apprises antérieurement) ;
- une (ou plusieurs) des perturbations cognitives suivantes :
- une aphasie (perturbation du langage) ;
- une apraxie (altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes) ;
- une agnosie (impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensorielles intactes) ;
- des troubles de l’idéation (perte de l’attention, impossibilité d’associer les idées et idéation ralentie) et des fonctions exécutives (gestion de situations nouvelles).
Du fait de sa connotation fortement péjorative, le terme « démence » est peu utilisé dans le langage courant en France. La classification DSM-5*, qui prend la suite de la version 4, propose le terme de « troubles neurocognitifs majeurs » à la place de démence.
*La version 5 du DSM est la dernière édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux et des troubles psychiatriques publié par l’Association Américaine de Psychiatrie.
Les principales maladies apparentées à la maladie d’Alzheimer
La maladie à corps de Lewy
La maladie à corps de Lewy est une forme de maladie neurodégénérative caractérisée par des dépôts anormaux d’une protéine appelée alpha-synucléine qui se forment à l’intérieur des cellules nerveuses du cerveau. C’est la deuxième maladie neurodégénérative en nombre de personnes malades. Elle représente 20 % des troubles neurocognitifs majeurs et concerne entre 150 000 et 250 000 personnes en France, dont 67 % ne seraient pas diagnostiquées.
La maladie à corps de Lewy peut se développer seule, avec la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
» Les signes cliniques de la maladie
» Les lésions dans la maladie à corps de Lewy
» L’évolution de la maladie
» Le traitement de la maladie
Les signes cliniques de la maladie à corps de Lewy
Les troubles cognitifs
Les troubles cognitifs constituent souvent l’un des premiers signes de la maladie à corps de Lewy. Généralement, la personne malade éprouve des troubles de la perception visuelle comme spatiale. Elle a des difficultés à réaliser plusieurs tâches en même temps, à trouver les mots justes, à avoir une suite d’idées logiques, etc. Il est à noter que les troubles de la mémoire peuvent être absents en début de maladie et apparaître par la suite. Il s’agit surtout de troubles de la concentration et de l’attention, qui sont très fréquents au début de la maladie.
Des fluctuations dans les signes cliniques
Ce sont des modifications imprévisibles du niveau de concentration, d’attention, de vigilance et d’éveil. Elles peuvent survenir à tout moment et durer de quelques minutes à quelques heures. Ainsi, une personne active et alerte peut soudainement changer et avoir le regard perdu dans le vide pendant une longue période. Elle peut sembler somnolente, léthargique et passer beaucoup de temps à dormir. Ces alternances peuvent permettre, dans certaines situations, d’écarter l’apathie (perte de motivation) que l’on trouve dans la maladie d’Alzheimer.
Les hallucinations
Environ 80 % des personnes malades ont des hallucinations visuelles, parfois auditives, souvent dans les premiers stades de la maladie. Ces hallucinations sont généralement récurrentes (de fréquemment à quotidiennement), typiquement très précises et détaillées. Certaines hallucinations peuvent paraître agréables et d’autres beaucoup plus angoissantes. Elles sont presque toujours silencieuses. Contrairement aux hallucinations des maladies psychotiques, la personne malade est capable de critiquer les hallucinations.
Les signes moteurs
Ces signes sont évocateurs d’un syndrome parkinsonien : ralentissement, rigidité ou tremblement. Ils peuvent survenir après plusieurs années ou dès les premiers stades de la maladie. Il est à noter que ce syndrome parkinsonien n’est présent qu’une fois sur deux au moment du diagnostic
Les premiers symptômes peuvent être très légers et sans conséquences, comme une modification de la manière d’écrire, une démarche traînante, des blocages, des problèmes d’équilibre puis des chutes, une expression figée, une réduction de l’intensité de la voix. S’ils sont précoces, le diagnostic initial peut être, à tort, celui de la maladie de Parkinson.
Les troubles du comportement pendant le sommeil
La personne malade vit activement son rêve : cris, mouvements des membres, déambulation, chutes, violences verbales et physiques voire agression. Ces signes pendant le sommeil sont fréquents et doivent être recherchés de principe. Ces troubles peuvent précéder de plusieurs années la survenue des autres signes cliniques et même disparaître avant.
Les troubles du comportement et de l’humeur
Ils se manifestent en général par des signes de dépression (50 % des cas), d’apathie ou au contraire par des troubles de l’agitation et de l’anxiété. Un délire (fausse perception de la réalité) est même possible. La personne malade a ainsi la conviction que ce qu’elle voit à la télévision fait partie intégrante de son environnement, ou que son conjoint, par exemple, a une liaison ou que certains proches décédés sont encore vivants.
L’hypersensibilité aux antipsychotiques (présente chez 80 % des personnes malades)
Cette sensibilité peut entraîner des conséquences graves : augmentation des signes du syndrome parkinsonien (rigidité, akinésie), chutes de sa hauteur, endormissement brutal, augmentation des trouble cognitifs, syndrome malin des neuroleptiques (fièvre, rigidité généralisée), décès.
Les lésions dans la maladie à corps de Lewy
La maladie à corps de Lewy est une maladie neurodégénérative caractérisée par des dépôts anormaux d’une protéine appelée alpha-synucléine, qui se forment à l’intérieur des neurones. Ces dépôts sont appelés « corps de Lewy » du nom du neurologue berlinois qui a décrit la première fois ces lésions en 1912. Le processus menant à la constitution de ces corps de Lewy n’est pas connu à ce jour.
Ces corps de Lewy sont retrouvés dans le tronc cérébral, parfois dans le cortex, la moelle épinière ou certains neurones du système nerveux autonome digestif et cardiaque. Dans les formes à atteinte du cortex, il est aussi possible de trouver des plaques amyloïdes corticales identiques à celles de la maladie d’Alzheimer.
La maladie à corps de Lewy peut se développer seule ou avec la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.
L’évolution de la maladie à corps de Lewy
L’évolution n’est pas aussi régulière que celle de la maladie d’Alzheimer. Au contraire, l’évolution est imprévisible du fait notamment des fluctuations des signes cliniques. Des améliorations spectaculaires sont possibles (amélioration des signes moteurs, disparition des hallucinations) comme des aggravations rapides, transitoires, prolongées ou définitives.
Le traitement de la maladie à corps de Lewy
La ou les causes de maladie à corps de Lewy n’étant pas connus à ce jour, il n’existe pas de traitement qui permet de guérir mais des traitements symptomatiques dont l’objectif est de ralentir la progression de la maladie.
Pour les signes cognitifs
Les médicaments utilisés dans le traitement de la maladie d’Alzheimer, de type inhibiteurs de la cholinestérase peuvent stimuler la vivacité intellectuelle et les fonctions cognitives chez certaines personnes malades à corps de Lewy. Cependant, le recours à un médicament pour traiter un symptôme pourrait en aggraver un autre. Les interventions non médicamenteuses (INM) sont également utiles, comme l’activité physique adaptée ou encore la musicothérapie.
Pour les signes moteurs
Les traitements utilisés pour la maladie de Parkinson comme la levodopa peuvent améliorer la marche ou les transferts (se lever, s’asseoir, se coucher). Cependant, ils doivent être prescrits avec prudence car les effets secondaires peuvent aggraver les signes cognitifs et les hallucinations.
Pour les hallucinations et le délire
Le traitement par clozapine peut être efficace à petite dose.
Pour les troubles du comportement et de l’humeur
Certains antidépresseurs peuvent fonctionner mais la prescription doit être prudente et le suivi impératif, du fait de leurs effets secondaires. C’est le cas également avec les anxiolytiques (benzodiazépines en particulier). Du fait de l’existence possible d’une sensibilité aux neuroleptiques dans la maladie à corps de Lewy, leur prescription peut augmenter le risque de confusion, de chute ou de décès. Les interventions non médicamenteuses utiles dans la maladie d’Alzheimer pour lutter contre les symptômes psycho-comportementaux sont aussi efficaces dans la maladie à corps de Lewy.
Les dégénérescences lobaires fronto-temporales
Les dégénérescences lobaires fronto-temporales (DLFT) constituent un groupe de maladies neurodégénératives qui ont pour point commun l’atteinte progressive des lobes frontaux et temporaux du cerveau. Elles se manifestent donc par des changements progressifs du comportement, une dysfonction exécutive et des troubles du langage.
Les DLFT, qu’elles soient de formes sporadiques (non héréditaires) ou familiales (héréditaires), sont liées à l’accumulation dans les cellules du système nerveux central de l’une des trois protéines suivantes : la protéine Tau, la protéine TDP-43 et la protéine FUS.
Les DFLT représentent entre 10 et 20 % de tous les cas de neurodégénérescence.
» La démence fronto-temporale (DFT)
» La paralysie supranucléaire progressive ou maladie de Steele-Richardson-Olszewski
» La dégénérescence cortico-basale
La démence fronto-temporale (DFT)
Les cas de démence fronto-temporale sont beaucoup plus rares que ceux de la maladie d’Alzheimer et concernent environ 80 à 100 000 personnes en France. L’âge moyen de début de la maladie est d’environ 60 ans. Seulement 10 % des cas surviennent après l’âge de 70 ans. L’évolution est marquée par une aggravation progressive des symptômes habituellement sur 7 à 10 années (survie moyenne à 8 ans).
Il existe trois variantes de la maladie, avec des signes cliniques différents :
► La forme comportementale de la démence fronto-temporale (autrefois appelée maladie de Pick), la plus fréquente, se manifeste chez la personne malade par la perte du sens des convenances sociales, l’apparition d’une familiarité excessive, des signes d’irritabilité ou d’agressivité ainsi que la modification de certaines habitudes alimentaires. Les personnes malades peuvent également présenter des troubles du comportement comme l’apathie ou le développement d’obsessions. L’intolérance à la frustration est également très présente.
► La démence sémantique, plus rare, est caractérisée par des troubles sémantiques, c’est à dire des difficultés à l’identification d’objets et de personnes pourtant familiers. Les troubles psycho-comportementaux surviennent secondairement. La personne malade se montre psychorigide et égocentrique. Les autres capacités cognitives sont préservées au cours des premières années. Il n’y a pas d’oublis d’événement récent, de perte des repères spatiaux comme dans la maladie d’Alzheimer.
► L’aphasie primaire progressive peut comprendre une aphasie et/ou une dysarthrie (incapacité à articuler les mots de façon normal). En cas de présence des deux signes cliniques, les personnes malades vont avoir des troubles du langage et de l’écriture. Le discours devient plus lent et difficile et présente des fautes de grammaire et de syntaxe. Enfin, la personne malade finit par ne plus parler alors que la compréhension reste préservée.
Il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la maladie ou même de ralentir l’évolution de la maladie. Les interventions non médicamenteuses peuvent être efficaces contre certains troubles psycho-comportementaux en première intention. Un médicament de type antidépresseur ou thymo-régulateur (régulateur de l’humeur) peut être prescrit en deuxième intention. Un travail avec un orthophoniste est indispensable pour les troubles du langage.
La paralysie supranucléaire progressive ou maladie de Steele-Richardson-Olszewski
La paralysie supranucléaire progressive est une maladie rare. Le nombre estimé en France de personnes malades est de 4,9 pour 100 000 personnes, soit un nombre potentiel d’un peu plus de 3 000 personnes atteintes. La maladie se déclare majoritairement chez des personnes âgées entre 55 et 65 ans.
Au même titre que la maladie d’Alzheimer, elle fait partie de la famille des tauopathies, caractérisées par l’agrégation anormale de protéines tau dans le cortex et les régions profondes du cerveau. Le nom de la maladie est lié à l’incapacité d’une visée correcte des yeux à cause d’une faiblesse (ou paralysie) des muscles qui font bouger les globes oculaires.
Les signes cliniques affectent progressivement l’équilibre, la vue, la mobilité, la déglutition, la parole et d’une manière plus générale, les mouvements effectués d’avant en arrière. Les symptômes les plus précoces sont un ralentissement intellectuel avec une conservation de la mémoire épisodique, des modifications du comportement du type perte d’intérêt (apathie) ou au contraire d’irritabilité. Les personnes malades consultent le plus souvent pour des troubles sévères de l’équilibre, responsables de chutes itératives (plusieurs fois par jour) et s’aggravant au point de rendre la marche difficile voire impossible.
L’espérance de vie pour un malade diagnostiqué dépasse rarement 6 ans. Il n’existe pas de traitement permettant de guérir ou de retarder l’évolution de la maladie.
La dégénérescence cortico-basale
La dégénérescence cortico-basale est une maladie neurodégénérative progressive rare, qui appartient également à la famille des tauopathies. Les symptômes de la DCB apparaissent le plus souvent entre 60 et 70 ans.
À cause de la similitude des signes, la DCB est souvent confondue avec la paralysie supranucléaire progressive ou encore la maladie de Parkinson.
Le diagnostic de DCB se caractérise par un ensemble de symptômes cliniques que l’on nomme syndrome corticobasal. Celui-ci inclut une difficulté à effectuer des mouvements acquis, qui s’accompagne d’une posture anormale d’un membre et de contractions musculaires rapides et irrégulières. S'y associent le plus souvent un trouble moteur de l’élocution, une difficulté à avaler et des troubles visuels et oculomoteurs. La DCB se distingue par son caractère très asymétrique, affectant presque toujours un côté du corps de façon beaucoup plus importante. Les capacités cognitives s’altèrent par la suite.
Bien que lente, l’évolution de la maladie est fatale au bout de 6 années en moyenne. Il n’existe pas de traitement permettant de guérir ou de retarder l’évolution de la maladie.
Les maladies qui figurent parmi les maladies apparentées, sans consensus
La maladie de Huntington
La maladie de Huntington est une maladie familiale, transmise d’un parent à l’enfant par une mutation du gène normal. Toute personne qui a un parent atteint de la maladie de Huntington a 50 % de chances d’hériter du gène et toutes les personnes qui héritent du gène finissent par développer la maladie. Dans environ 1 à 3 % des cas, il n’existe aucun antécédent familial.
C’est une maladie neurodégénérative génétique rare : il y aurait environ 6 000 personnes malades en France. Le gène responsable de la maladie a été localisé sur le bras court du chromosome 4 et correspond au gène (IT15) codant pour une protéine appelée « huntingtine ». L’activité de la huntingtine normale est encore inconnue. Elle pourrait avoir un rôle protecteur pour le cerveau en s’opposant à l’apoptose (destruction cellulaire programmée).
Les principaux signes cliniques
La maladie survient habituellement aux environs de 40 à 50 ans et comprend trois types de troubles.
► Des troubles moteurs se manifestant habituellement par une succession de mouvements spontanés excessifs, abrupts, imprévisibles et irréguliers (chorée), des difficultés à respirer (dyspnée), une parole saccadée, de débit irrégulier du fait d’une difficulté à articuler (dysarthrie), des troubles de la déglutition… D’autres signes moins fréquents concernent des troubles de la coordination gestuelle, une difficulté à initier un mouvement (akinésie), des troubles oculomoteurs comme la fermeture intempestive des yeux, une incapacité à maintenir une position fixe de ses yeux.
► Des troubles cognitifs, d’installation très progressive, se caractérisant essentiellement par un ralentissement de la pensée, des troubles de la mémoire et de l’attention.
► Des signes psycho-comportementaux ou psychiatriques tels que la dépression, l’anxiété, l’apathie, etc.
L’évolution de la maladie
L’intrication des signes moteurs, psychiatriques et neuropsychologiques rend le suivi clinique complexe et impose une prise en charge multidisciplinaire. L’issue de la maladie est fatale en 10 à 20 ans.
Le traitement
Il n’existe pas de traitement curatif. Les traitements symptomatiques sont peu efficaces.
Les démences vasculaires
Les démences vasculaires surviennent lorsque les cellules du cerveau sont privées d’oxygène du fait d’un blocage des vaisseaux cérébraux (caillot) ou du fait d’une chute de la pression artérielle (hémorragie). Cela entraîne la mort des cellules et provoque des troubles cognitifs. Après la maladie d’Alzheimer, la maladie cérébro-vasculaire est la deuxième forme de trouble cognitif la plus répandue, constituant jusqu’à 30 % de tous les cas de troubles neurocognitifs majeurs. Ce groupe comprend plusieurs maladies hétérogènes par leur cause, leur symptomatologie et leur traitement.
Les démences vasculaires représentent 15 à 30 % des troubles neurocognitifs majeurs.
Des microhémorragies cérébrales sont présentes dans 23 % des démences. En France, selon les données de l’ALD 1 (accident vasculaire cérébral invalidant), 243 918 personnes étaient atteintes d’une démence vasculaire début 2009 avec un âge moyen de survenue à 68 ans.
La maladie d’Alzheimer dans le cadre d’une Trisomie 21
Le syndrome de Down (ou Trisomie 21) est une anomalie congénitale qui est due à la présence d’un chromosome supplémentaire dans la 21e paire de chromosomes de la personne : trois chromosomes 21 au lieu de deux normalement.
La trisomie 21 n’est pas réellement une maladie apparentée de la maladie d’Alzheimer mais un terrain favorable à la survenue de la maladie d’Alzheimer.
Il existe un lien entre la production de protéine amyloïde et le chromosome 21. Étant donné que les personnes atteintes du syndrome de Down possèdent un chromosome 21 surnuméraire, elles sont plus sujettes à une surproduction d’APP (protéine précurseur de la protéine ß-amyloïde) d’où une production plus grande de protéines ß-amyloïde, de sorte que ces personnes développent effectivement les plaques et enchevêtrements caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Cependant, elles ne présenteront pas toutes les symptômes de la maladie. Quelques 25 % de ceux qui ont plus de 35 ans présentent des signes associés à la maladie d’Alzheimer, tandis qu’on estime que l’incidence globale de la maladie d’Alzheimer au sein de la population atteinte du syndrome de Down est de trois à cinq fois plus élevée que chez la population générale.
Source : National Down Syndrome Society, 2009