Domicile protégé

Société inclusive

Date de rédaction :
01 octobre 2009

A Dijon, six appartements aménagés de la FEDOSAD (Fédération dijonnaise des oeuvres de soutien à domicile) accueillent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Il s’agit de petites unités de vie, à mi-chemin « entre le domicile et l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, où cinq personnes peuvent vivre avec un degré de dépendance élevé et une maladie d’Alzheimer, en partageant les frais comme le loyer, l’électricité, le téléphone », explique Pierre-Henri Daure, le directeur de la FEDOSAD. Aujourd’hui, l’association fait construire ses domiciles sur mesure, par les offices HLM de la commune : appartements en rez-de chaussée avec un bout de jardin, répondant aux normes handicapés, avec des chambres de vingt mètres carrés environ, équipés de lits médicalisés à hauteur variable, de douche à l’italienne, d’une salle de vie avec une cuisine à l’américaine. Les animaux sont autorisés, ainsi que le mobilier personnel. Le but est de réduire les coûts en mutualisant les moyens, avec la mise en commun du personnel de nuit. Les appartements communiquent entre eux par une porte ferme le jour, ouverte la nuit et lors d’animations communes. Les domiciles protégés fonctionnent sous statut de service de soins infirmiers à domicile, assurant un accompagnement vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le forfait soins (55 €/jour) inclut un médecin coordonnateur. Le forfait hébergement-dépendance a été fixé par le conseil général de Côte-d’Or à 100 €/jour, allocation personnalisée d’autonomie (APA) et aide personnalisée au logement (APL) non déduites. Le reste à charge pour les familles est d’environ 60 €/jour, comparable à celui en établissement, selon Pierre-Henri Daure. Dix places sont conventionnées au titre de l’aide sociale.

Le Mensuel des maisons de retraite, septembre 2009.