Démence et polars : la maladie d’Alzheimer dans les fictions criminelles

Société inclusive

Date de rédaction :
15 juillet 2020

David Orr, du département de travail et accompagnement social de l’Université du Sussex (Royaume-Uni), rappelle le caractère à double tranchant des œuvres de fiction mettant en scène des personnages atteints de troubles cognitifs, dans leur capacité à promouvoir à la fois des perspectives tragiques ou des images normalisatrices du « bien vivre » avec une démence. A travers deux nouvelles, Elisabeth is missing, d’Emma Healey (2014) et Turn of Mind, d’Alice LaPlante (2011), il met en avant l’éthique de la représentation que ces auteurs ont choisie en prenant pour narratrices deux femmes atteintes de démence. Le genre littéraire du roman policier influe sur le sens des messages portés par les nouvelles. Par certains aspects, elles peuvent renforcer le discours sur les difficultés liées à la démence, mais elles peuvent aussi initier une réflexion utile chez un grand nombre de lecteurs.

Orr DMR. Dementia and detectives : Alzheimer’s disease in crime fiction. Dementia, 28 mai 2018. http://sro.sussex.ac.uk/75544/3/__smbhome.uscs.susx.ac.uk_dm50_Desktop_dementia%20detectives%202.0%20post-print.pdf (texte intégral).