Fin de vie : qu’en pensent les médecins ? (4)

Une enquête IPSOS, menée en janvier 2013 auprès de six cents médecins en activité pour le Conseil national de l’Ordre des médecins, montre que la loi Leonetti est mal connue de 53% des médecins. Comment cette loi doit-elle évoluer, selon les médecins ? 43% souhaitent en rester à l’application des dispositions prévues, 33% autoriser le recours encadré à l’euthanasie dite active dans un certain nombre de cas, 21% autoriser le recours encadré à l’euthanasie dite active dans un certain nombre de cas, 3% ne se prononcent pas. 60% des médecins se déclarent favorables à l’euthanasie « active ». Quel doit être le rôle du médecin dans l’euthanasie « active » avec un patient conscient ? 42% des médecins souhaitent être consultés mais ne pas participer à la décision, 35% souhaitent participer à la décision, 13% veulent pouvoir bloquer la décision de recourir à l’euthanasie, 7% être exclus du processus de décision et 3% ne se prononcent pas. Si le patient est inconscient et qu’il n’y a pas de directives anticipées, 51% des médecins souhaitent être consultés mais ne pas participer à la décision, 21% souhaitent participer à la décision, 19% veulent pouvoir bloquer la décision de recourir à l’euthanasie, 5% être exclus du processus de décision et 4% ne se prononcent pas. Quant au suicide assisté, 58% des médecins interrogés y sont défavorables. Quel serait le rôle du médecin dans l’administration des produits ? 39% des médecins souhaitent se limiter à un rôle de surveillance médicale de la procédure ; 30% être exclus du processus d’administration des produits, 24% pouvoir participer à la phase d’administration des produits et 7% ne se prononcent pas. 94% des médecins sont favorables une clause de conscience dans le cas du suicide assisté.

Ordre national des Médecins.  Enquête auprès des médecins sur la fin de vie. www.conseil-national.medecin.fr/system/files/sondage_fin_de_vie_fevrier_2013.pdf?download=1,

9 février 2013.