Plan maladies neurologiques dégénératives à impact cognitif (6)
Droit des personnes malades
Pour Fabrice Gzil, responsable du pôle Études et recherche de la Fondation Médéric Alzheimer, « élargir notre réflexion à d’autres conditions est évidemment pertinent. Les avancées qui ont été réalisée dans le champ de la maladie d’Alzheimer peuvent sans aucun doute bénéficier à d’autres champs. Et, symétriquement, la maladie d’Alzheimer peut certainement bénéficier de certaines avancées (en termes de dispositifs, de recherches, de réflexions) qui ont été réalisées dans des domaines connexes (…). Peut-être aurions-nous intérêt à nous inspirer du modèle proposé par la Classification internationale du fonctionnement. Selon ce modèle, un problème de santé donné peut être envisagé comme occasionnant une déficience (d’une fonction ou d’un organe), une limitation d’activité (incapacité ou réduction de la qualité de vie), une restriction de participation sociale. » En suivant ces deux pistes, on voit apparaître des rapprochements possibles avec d’autres problèmes de santé et d’autres situations de vie, sans perdre de vue les spécificités des unes et des autres. »
Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Workshop EREMA. Approches du plan maladies neurologiques dégénératives à impact cognitif. Aspects éthiques et sociétaux. 29 janvier 2014.